Il était une fois Saint Gonlay,
D’importantes traces de l’époque du mésolithique (entre -10000 et -5000 avant JC) ont été retrouvées, surtout sur l’Orinou et près de la Lammerais.
Lors de l’époque romaine, la voie romaine « CONDATE – AQUILONIA » (Rennes – Quimper), traversait la commune au lieu dit le « Gué Martin » et la quittait après la Ville-Allard.
Le patronyme « Gonlay » serait une déformation de « Gundlé » , qui était un roi originaire de Clamorgan au Pays de Galles. Il épousa Gladuse qui fut une sainte et eut un fils , Cado devenu plus tard « Saint Cado ».
Gundlé émigra du Pays de Galles vers l’Armorique en raison de l’invasion de la Grande Bretagne par les Pictes et les Scots à la fin du VI ème siècle.
De nombreux saints bretons, originaires de l’autre côté de la Manche, sont à l’origine de nombreuses paroisses.
La première trace écrite de la commune date de 1124 : donation par Guillaume II de Montfort, de l’église de Saint-Gonlay au profit de prieuré de Thélhouet dont il a été une dépendance jusqu’à la Révolution).
Malgré cette dépendance, notre paroisse était administrée par des moines puis des prêtres issus de l’abbaye de Saint-Jacques de Montfort (ordre des Augustins).
En 1220, Robert de Saint-Gonlay et en 1265 son neveu Raoul furent abbés de Saint-Jacques.
La commune choisit comme premier maire, l’abbé Louis-René Ruellan en 1790. Refusant de prêter serment à la République, il émigra à Jersey de 1791 jusqu’en 1803.